Dit
Le Conte est une forme ancestrale de théâtre. Juste une
histoire, le soir au coin du feu. Un clan, des enfants, des femmes, des hommes
sont rassemblé pour écouter le conteur. Le conteur, l’homme qui voyage de
village en village. L’homme qui voyage avec tous ses auditeurs, qu’il emmène
dans son monde. Son monde où les animaux parlent, où les mythes prennent vie,
où tous les mondes se rencontrent, et tout ça sans aucun artifice, sans décor,
juste avec son corps, sa voix et une envie démesurée de communiquer.
Le conte, c’est du rythme. Rien que du rythme. Une, deux et
trois images pour une idée. Une, deux et trois comparaisons pour une
description. Le conte, c’est trois quart de texte sous forme de dialogues, et
le dernier quart sous forme de narration.
Par des phrases très courtes, le comédien seul en scène
plante le décor qu’il souhaite, l’époque et les personnages qu’il désire. Le
conte ne s’écrit pas, n’y ne se lit, il se dit tout simplement. Et dans le
« Ki suis-je ? », on s’en est donné à cœur joie : 17
personnages, 13 décors différents sur une période de plus de 20 ans. Le tout en
une heure et quart. Certain disent : « audacieux ». Nous on
dit : « amusant », tout simplement.
Quelque chose
Un spectacle qui nous a demandés des heures de recherche, de
documentation et d’entretiens pour trouver un dénominateur commun aux hommes.
Outre le rire, bien sûr, il y avait la raison. Mais à la vue de certaines
personnes, ce dernier dénominateur ne nous semblait plus si
« commun » que cela et nous l’avons très vite mis de côté. Nous nous
sommes alors tournés vers une réalité que l’on trouve dans toute les
civilisations : les différents niveaux de conscience. Ou, plus simplement,
l’aptitude à percevoir tout ce qui nous entoure, de pouvoir entrer en
communication avec cela, de pouvoir agir sur, et de se laisser faire par cet
univers qui nous entoure, pour trouver les réponses de ces questions
existentielles que nous nous posons tous : Qui suis-je ? Où vais-je ?
Dans quel état j’ère ?
La Kabbale nous a semblé être le bon choix. Ou plus
exactement, sa structure d’évolution : 10 mondes, 9 portes et derrière
chacune d’elles, un apprentissage théorique et pratique des nouvelles règles
qui régissent l’univers.
Une fois de plus, un sujet on ne peut plus sérieux à traiter
avec on ne peut plus d’humour et de dérision.
Tout ce qu’il nous fallait.
Quelques part
Chez vous?
A
A un public d' une jauge illimitée, à partir de 15 ans. A condition d' avoir:
1 occultation obligatoire 1 technicien
12 PC + 1 bloc puissance 1 Jeu d' orgues
1 ampérage de 32 A Triphasé 1 temps de montage de 2 heures et de démontage de 60 minutes
Et 1 espace scénique d' une ouverture minimum de 4m, d' une profondeur de 4 m et d' une hauteur de 3m.
Quelqu' un
Un public, quelque soit l' origine, la culture, la croyance, mais... francophone.
Afin de
Afin de susciter chez le spectateur, par le biais de cette « parabole » humoristique, une réflexion sur lui-même. Et ce pour l’amener, peut-être, à aborder le monde, dans lequel nous sommes, avec un autre regard.
Petit résumé:
Le personnage principal s’appele Ellabak, Kaballe en miroir, il rentre après un long moment d’absence et trouve son village dévasté ainsi que la population exterminée.
Le choc passé, il rentre au port où il a laissé ses richesses, mais elles se sont mystérieusement volatilisées, ainsi que ses serviteurs.
Le désespoir l’envahi, il se saoule et dans son délire éthylique il parle avec une voix qui ne cesse de lui demandé qui il est. C’est alors que tout s’enchaîne, il rencontre une fouine surexcitée accompagnée d’une pâquerette nymphomane qui lui
apprennent le langage de la nature, un arbre gymnaste, un nain aux grandes paroles, une jeune femme terrorisée, un bébé qu’il va devoir élever, un roi dépressif,… et bien d’autres qui vont finir par l’amener, par bien des chemins détourné,
là où il s’y attend le moins.
Ce spectacle a déjà été joué une trentaine de fois depuis le mois d’octobre.
Il est en perpétuel évolution puisqu’il se modifie à chaque rencontre avec le public.
Ce spectacle est un projet que nous avons mis plus d’un an à mettre sur pied.
C’est un projet dans lequel nous croyons, dans lequel nous avons investi toute notre énergie, tous notre temps et nos deniers. Il ne nous reste plus qu’a vous convaincre. Si ce n’est déjà fait…
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